Politique

Bodjona veut des arguments qui tiennent la route

Le projet de loi destiné à toiletter le texte relatif aux manifestations publiques continue de susciter des réactions dans la classe politique et au sein de la société civile.
La nouvelle mouture, conçue d’après les recommandations du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), est bien plus libérale que la précédente. Les rassemblements pourront désormais se tenir les jours ouvrables et les demandes passent d’un régime d’autorisation à celui de simple déclaration.
Pourtant les critiques se poursuivent contre un projet jugé par certains comme une atteinte aux libertés.
Lundi, sept organisations de défense des droits de l'homme (Acat-Togo, ATDH, ATDPDH, CACIT, CTDDH, LTDH, Wildaf-Togo) ont demandé son retrait et l’ouverture de discussions pour aboutir à un texte consensuel.
Le ministre de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona, a rappelé ce qu’il avait dit il y a quelques jours : « C’est un projet de loi qui peut être modifié et complété avant l’envoi à l’Assemblée ».
Il a indiqué que le gouvernement était disposé à recevoir toutes les contributions susceptibles d'améliorer le texte « dans l'intérêt de tout le peuple togolais".
Que ceux qui critiquent le projet donnent leurs arguments, demande le ministre.

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