Politique

Ce que préconise l’UE

Le chef de la Mission des observateurs européens qui avaient couvert l’élection présidentielle du 4 mars dernier au Togo, l’Espagnol José Manuel Garcia-Margallo Y Marfil, a rendu public samedi à Lomé son rapport final.
Premier enseignement, il ne remet pas en cause le scrutin et les résultats qui ont vu la réélection du président Faure Gnassingbé. Le pré-rapport discuté le 11 avril dernier au Parlement européen allait dans le même sens. Rappelons que le président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso, avait adressé mi-mars un message de félicitations au chef de l’Eta togolais.
M. Y Marfil préconise cependant la mise en œuvre de certaines améliorations pour les prochaines élections qui doivent être davantage « consensuelles ».
« Lors des prochaines élections, il faudra ramener la confiance entre les partis pour éviter les contestations », a souligné le député espagnol.
Parmi ces améliorations, l’évolution de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui doit être plus technique et moins politique.
La composition « trop politique » de la Céni en 2010 a empêché la prise de décisions par consensus qui ont été à l’origine de contestations, souligne le rapport. L’idée est donc de garder la Céni telle qu’elle est, mais de la renforcer par la création d’un secrétariat technique.
Parmi les autres recommandations formulées par la Mission européenne, la fin du vote par anticipation pour les forces de sécurité et l’arrêt du vote par procuration. En revanche, le vote par dérogation doit être prévu, notamment pour les membres de la Fosep et pour les observateurs nationaux.

Concernant la topographie électorale, le rapport note que les résultats du scrutin du 4 mars montrent une recomposition de la scène politique au regard de certains équilibres qui ont évolué par rapport au précédent scrutin 2005.
« La polarisation nord-sud semble s’estomper. Les candidats du RPT et de l’UFC ont, respectivement dans la partie méridionale du pays et dans le nord, réalisé des scores historiques », souligne le document.
José Manuel Garcia-Margallo Y Marfil s’est enfin félicité des conditions de travail des observateurs qui ont eu accès, sans aucun blocage, à l’ensemble du processus.

En photo : Garcia-Margallo Y Marfil

Consulter le rapport sur le site de l'UE

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