Politique

Centrafrique : vote à Lomé

Les résultats pas connus avant plusieurs jours

Après deux ans de troubles, les Centrafricains doivent désigner leur nouveau président ainsi que de nouveaux députés. Les forces françaises et les Casques bleus ont été mis à contribution pour assurer le bon déroulement du scrutin.

Ce sont pas moins de trente candidats qui briguent le poste de président. En l'absence de sondage, il est difficile de dire quelle sera l'issue du vote. Trois noms semblent cependant plus en vue que les autres. Anicet-Georges Dologuélé, ancien premier ministre du président Patassé et soutenu par l'ancien président Bozizé. Martin Ziguélé, également ancien premier ministre, qui a reçu mardi un soutien de taille avec le ralliement à sa candidature des milices chrétiennes «anti-balaka».

Côté musulman, seul Karim Meckassoua, ancien ministre des Affaires étrangères, semblait pouvoir se détacher du lot. Les membres ou anciens membres du gouvernement de transition, au premier rang desquels la présidente intérimaire Catherine Samba-Panza, en place depuis 2014, n'avaient pas été autorisés à se présenter.

Le nombre des candidats députés (1800 au départ) n'a pas été officialisé, en raison de recours suite à des invalidations.

Les ressortissants centrafricains vivant au Togo ont pu voter mercredi au consulat de Lomé. Selon les services consulaires, 700 Centrafricains résident dans le pays dont environ la moitié sont inscrits sur les listes électorales.

Les résultats du scrutin risquent de prendre du temps à être connus. Si bien que la date du probable second tour a été fixée au 31 janvier.

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