Politique

Comment Fabre s’y prend pour mettre Olympio hors-jeu

Comment s’excuser sans donner l’impression de se déjuger, tel était l’exercice auquel se livrait lundi Jean-Pierre Fabre (photo) et ses collaborateurs après l’agression organisée dont a été victime samedi Gilchrist Olympio, le leader historique de l’opposition togolaise et fondateur de l’UFC.
Cette affaire fait désordre dans les rangs du principal parti d’opposition du Togo.
De nombreux militants n’ont pas apprécié la façon de faire de Jean-Pierre Fabre qui, depuis de longs mois, on l’a constaté, tente de se débarrasser de son mentor d’une manière pour le moins inélégante.
L’urgence est donc de réparer l’erreur. Mais comment faire ?
Outre l’attaque contre son cortège, l’UFC a développé une machine à rumeurs assez efficace contre le fondateur du parti.
Donné comme agonisant ou grabataire en début d’année, il est aujourd’hui accusé de négocier avec le pouvoir pour participer au futur gouvernement.
Ces accusations n’ont évidemment aucun fondement ; elles procèdent d’une campagne destinée à discréditer définitivement Olympio et à le mettre sur la touche.
La cuisine interne de l’UFC ne regarde que cette formation. On est tout de même en droit de s’interroger sur les méthodes utilisées pour se débarrasser de celui qui reste une figure emblématique de la vie politique togolaise, qu’on le soutienne ou non.

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