Politique

Comment éviter une nouvelle catastrophe ?

Le Premier ministre Gilbert Houngbo a ouvert mardi à Notsé, un atelier consacré à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles. Le Togo a été victime en juillet 2008 de graves inondations. « Que pouvons-nous faire, que devons-nous faire, pour empêcher qu'un phénomène naturel ne se transforme en catastrophe naturelle », s'est demandé le Premier ministre en s'adressant aux participants.

« Maîtriser totalement les forces de la nature », s'avère impossible reconnaît M. Houngbo, mais faire en sorte que le Togo s'y prépare pour y faire face de manière mieux organisée, telle est l'ambition des autorités togolaises.Ce séminaire est organisé en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Voici un extrait du discours prononcé mardi par le Premier ministre

« Les graves inondations survenues l'année dernière dans notre pays sont venues nous rappeler que les catastrophes naturelles ne frappent pas que les pays lointains, mais que les risques sont bien présents chez nous.

Il est temps de nous demander ce que nous pouvons faire pour éviter que cela ne se reproduise. Que pouvons nous faire, que devons nous faire pour empêcher dorénavant qu'un phénomène naturel ne se transforme en catastrophe naturelle.

Que pouvons-nous faire afin que les victimes bénéficient d'une assistante plus rapide et plus efficace ? il serait bien évidemment illusoire, avouons-le d'espérer qu'à l'avenir, nous serons épargnés par les sécheresses, les inondations. Il serait en effet présomptueux de croire que nous pouvons apprendre à maîtriser totalement les forces de la nature. Nous pouvons néanmoins et nous devons faire une chose, mieux nous préparer pour y faire face d'une manière plus organisée, d'une manière plus cohérente, plus efficiente si cela devrait arriver. Gouverner, c'est prévoir.

Cette affirmation trouve ici toute son essence surtout après les inondations survenues en 2008 dans notre pays. Bien que ces événements malheureux aient été assez bien gérés grâce au plan ORSEC, il n'en demeure pas moins vrai que certaines difficultés aient été relevées ici et là. Je voudrais une fois de plus, témoigner la profonde gratitude du peuple togolais à tous ceux, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à la gestion de ces catastrophes.

En effet, les différents acteurs qui sont intervenus lors de ces inondations se sont heurtés aux problèmes de coordination et à un manque chronique de moyens. Cette situation es due surtout à l'absence de certains mécanismes de prévention et de gestion des catastrophes, à la faiblesse des moyens de certains acteurs clés de l'organisation des secours d'urgence.

C'est donc pour se prévenir contre toute gestion hasardeuse et improvisée de ces situations d'urgence, qu'il importe de prendre des dispositions idoines, surtout des dispositions en amont pour une meilleure gestion des catastrophes.

J'apprécie donc à sa juste valeur, la pertinence du thème du présent atelier qui porte sur la préparation et la réponse aux catastrophes à travers l'élaboration d'un plan de contingence nationale du Togo ».

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