Le conseil des ministres a examiné vendredi en première lecture un projet relatif à la création et au fonctionnement de l’Agence de gestion des travaux d’infrastructures routières (Ageroute-Togo).
Depuis 2005, le gouvernement s’est lancé dans une ambitieuse politique de rénovation du réseau national tombé en décrépitude, faute d’entretien. A Lomé, comme à l’intérieur du pays, les bulldozers sont à l’œuvre pour réhabiliter les routes qui peuvent l’être, en construire de nouvelles, créer des voies rapides et de contournement et des ouvrages d’art. En outre, ce programme a pour ambition de relier le Togo aux pays voisins pour faciliter le commerce régional.
Des milliards sont investis dans les différents projets, à la fois sur fonds propres et grâce à des financements de pays et d’institutions internationales.
D’où la nécessité de disposer d’un organisme de gestion centralisé.