Politique

Cure de Botox pour les vieux briscards de la politique togolaise

Hier une messe, aujourd’hui une manif; les membres du Collectif «Sauvons le Togo» (CST) ont défilé dans le calme jeudi dans les rues de Lomé, du marché de Bé au stade Oscar Anthony, pour marquer le 1er anniversaire de ce groupement hétéroclite composé de petits partis politiques et de micro organisations de défense des droits de l’homme. Une poignée d’individus anime la structure – tout au plus 20 personnes – avec des conférences de presse quasi-quotidiennes, des communiqués vengeurs et des déclarations incendiaires à l’encontre des autorités.

Quelques centaines de personnes avaient répondu à l’appel des organisateurs de la marche pour exiger pêle-mêle « la libération sans condition des personnes détenues injustement dans l’affaire des incendies des grands marchés de Kara et de Lomé, la publication intégrale du rapport des experts français sur les causes des incendies et l’audit du recensement électoral ».

Le CST n’est pas un parti politique ; il n’a donc pas de programme. Ses sympathisants se retrouvent sur un thème unique, la détestation du pouvoir. Accessoirement, ce collectif a permis à certaines vieilles figures de la politique, comme Zeus Ajavon ou Agbéyomé Kodjo, de faire un retour inespéré sous les sunlights. 

L’influence du CST ne dépasse guère les limites administratives du quartier de Bé à Lomé.

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