L’Association des victimes de la torture du Togo (ASVITTO) n’a plus la cote. Sept de ses adhérents anciens militaires, condamnés en 2011 pour atteinte à la sureté de l’Etat pour tentative de complot et depuis libérés, ont claqué la porte du groupement fondé par Olivier Amah Poko, aujourd’hui en exil.
Ils réclament leur réintégration au sein des Forces armée togolaises (FAT) ou bien un soutien financier de l’Etat ‘pour assurer leur survie.’
Les démissionnaires dénoncent certaines pratiques au sein de l’ASVITTO et souhaitent un règlement définitif de l’affaire directement avec les autorités.
En 2008, une tentative de coup d’Etat avait été déjouée et les instigateurs condamnés.