Politique

Des 'affamés intellectuels'

Pour Agbéyomé Kodjo, le dirigeant du parti Obuts (opposition), ‘L’institution parlementaire est la seule au Togo capable de donner corps aux réformes politiques. Le chef de l’Etat a vu juste  en indiquant que les réformes doivent se faire à l’Assemblée’.

Il n’est pas le seul à partager le point de vue exprimé par le président Faure Gnassingbé dans son courrier adressé à Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC.

Francis Ekon, de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) trouve ‘tout à fait normal que les débats sur les réformes aient lieu au Parlement’.

Enfin, pour Nicolas Lawson du PRR, ‘ceux qui réclament un nouveau round de dialogue ne sont que des affamés intellectuels » car ‘ tout a déjà été discuté lors du CPDC révisé’.

Mais d’autres contestent le rôle souverain joué par l’Assemblée nationale.

C’est le cas d’Eric Dupuy, secrétaire à l’information de l’ANC, ce qui n’est pas à proprement parler une surprise.

‘L’Assemblée nationale telle que composée aujourd’hui avec 62 députés de la majorité présidentielle sur 91 pose problème. L’APG a prévu que les réformes se feraient de manière consensuelle et c’est la raison pour laquelle les signataires l’ont avalisé », a-t-il expliqué.

Sauf que l’Assemblée est l’expression de la représentation nationale, c’est à dire du peuple. A lui de décider.

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