Le délai de grâce accordé aux importateurs et producteurs de sachets plastiques et emballages non biodégradables a pris fin il y a deux ans, mais de nombreuses entreprises ignorent toujours la réglementation.
Pour la ministre du Commerce et de l’Industrie, Bernadette Legzim-Balouki, cette situation est intolérable. Elle menace de fermeture les entreprises qui continuent à fabriquer des emballages polluants.
Les sacs plastiques polluent l’environnement, particulièrement l’eau et les écosystèmes aquatiques. Sans même évoquer la pollution visuelle. Il suffit de circuler dans les rues de Lomé pour le constater.
Et il faut environ 300 ans pour qu’ils se décomposent. Entretemps, ils polluent rivières et mers, ils bouchent les caniveaux et les égouts, ils tuent les animaux qui les ingèrent et intoxiquent les humains.