Après la décision rendue il y a une semaine par la Cour de justice de la Cédéao concernant les 9 ex-députés et face à l’intox de l’ANC, l’Union des Forces de Changement (UFC, opposition) a décidé vendredi de rappeler quelques vérités sur cette affaire.
Il souligne, notamment, dans quelles conditions les candidats investis en 2007 par l’UFC s’étaient engagés moralement à s’interdire toute transhumance en cas de victoire ; une disposition commune à de nombreux partis politiques à travers le monde. Logique, quelle formation accepterait de voir ses élus rejoindre un autre parti. Le Togo n’est pas différent des autres pays à cet égard.
L’UFC n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer l’attitude des députés exclus et leur absence de moralité. « Ils veulent nous faire croire qu’ils sont des victimes alors qu’ils se comportent comme des renégats, comme des girouettes », peut-on lire sur le site.
Rappelons que la juridiction régionale n’a pas demandé la réintégration des députés exclus ; la décision de la Cour constitutionnelle du Togo n’est pas susceptible de recours.