Abass Kaboua, chef d’un groupuscule dénommé Mouvement des Républicains Centristes (MRC), inculpé dans le cadre de l’enquête sur les incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé, a été écroué mercredi à la prison civile de Notsè (95 km de Lomé) pour ne pas avoir respecté le cadre fixé pour son maintien en liberté
Olivier Amah, à la tête d’une improbable Association des victimes de la torture, a, pour sa part, pris ses quartiers à la prison de Mango (500 km de Lomé). Récemment, cet ancien militaire avait appelé les soldats à la désobéissance.
Comme on pouvait s’y attendre, leurs avocats, également actifs au sein de l’opposition, ont dénoncé ces incarcérations qu’ils qualifient de « politiques ». Assez cocasse quand on sait que tous ces défenseurs sont eux-mêmes des dirigeants actifs au sein des partis ou mouvements opposés au pouvoir. Leur réaction est, de fait, dénuée de toute crédibilité.