Agbéyomé Kodjo (photo) n’a pas digéré la décision de justice qui a ordonné, en fin de semaine dernière, la dissolution de son parti, Obuts.
« Pour des motifs fallacieux, le Tribunal de Grande Instance de Lomé, inféodé au pouvoir en place vient de suspendre la formation politique OBUTS, et mis sous scellés manu militari son siège », écrit M. Kodjo dans un communiqué publié lundi.
L’ancien Premier ministre du général Eyadema parle de décision « inique », de « cabale orchestrée par les membres de la Nomenklatura ».
Et il évoque "les centaines de milliers d’adhérents d’OBUTS répartis dans toutes les préfectures du Togo » pour accréditer la thèse d’un parti à très large assise populaire.
Seul hic, M. Kodjo n’a obtenu que 0,85% des voix lors de la présidentielle du 4 mars.