Créé il y a un peu plus d’un an pour porter la contestation au pouvoir de Faure Gnassingbé, le collectif ‘Sauvons le Togo’ (CST) traverse une grave crise consécutive aux élections législatives de juillet dernier. L’ANC, ossature centrale de ce regroupement de partis et de petites associations, entend reprendre sa liberté. Cette formation qui dispose de 16 des 19 sièges obtenus par le CST peut légitimement prétendre à la création de son groupe parlementaire.
Raphaël Kpandé-Adzaré, président de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH), membre du collectif, assure qu’il s’agit là de simples ‘supputations’. Il l’a dit vendredi sur les ondes de Victoire FM.
‘Tous les partis membres du CST sont allés aux élections sous la bannière du collectif. C’est vrai que dans les circonscriptions où un parti était favori, son logo était mis en exergue mais ils figuraient tous sur les listes du CST’, a-t-il déclaré. Manière de dire que Jean-Pierre Fabre n’a aucune liberté de manœuvre.
M. Kpandé-Adzaré a également admis, lors de cette interview, que des dissensions existaient au sein du CST, il a parlé de la ‘frustration’ de certains, sans donner davantage de détails.