Lors des audiences publiques menées jeudi par la Commission « Vérité, justice et réconciliation » sur les circonstances du coup d’Etat de 1963 au Togo, Michel Kombaté, un témoin, dont la tante était la mère de Sylvanus Olympio, a affirmé que Gnassingbé Eyadema (photo) n’était pas l’auteur des coups de feu contre le premier président du Togo.
« L’auteur de l’assassinat d’Olympio est un adjudant de la gendarmerie française. Je connais son nom, il s’appelle Monsieur Pauc. Il était basé à l’époque à Sokodé, puis est venu à Lomé. Eyadema et ses hommes ne cherchaient pas à tuer Olympio, ils voulaient juste le contraindre à signer le décret d'intégration de ces soldats au sein de l'armée nationale », a assuré M. Kombaté.