La réaction d’Abdou Assouma, mardi sur republicoftogo.com, commentant l’arrêt rendu par la Cour de justice de la Cédéao, est resté en travers de la gorge de Jean-Pierre Fabre (photo), le leader de l’ANC, l’un des partis de l’opposition au Togo.
M. Assouma avait indiqué qu’à aucun moment la juridiction régionale n’avait demandé la réintégration des 9 députés exclus de l’Assemblée nationale.
M. Fabre ne partage pas cette analyse.
«La décision de la cour de justice de la Cédéao est claire. La réparation exigée implique notre retour à l’Assemblée. Même un milliard ne nous suffirait pas. Le mandat du député n’est pas négociable ; le mandat parlementaire contribue à l’exercice de la souveraineté nationale et cette souveraineté n’est pas négociable. Je ne vois pas comment, nous pouvons accepter de l’argent à la place de notre mandat. Il est clair que nous retournerons à l’Assemblée. Le gouvernement est bien conscient que la réparation implique notre retour à l’Assemblée nationale », explique Jean-Pierre Fabre.