Le vote mardi à l’Assemblée de la ratification de l’Accord international sur le café a donné lieu à un nouveau conflit avec le groupe parlementaire UFC (opposition).
Les députés membres de ce parti n’ont pas été autorisés à lire une communication expliquant les raisons pour lesquelles ils votaient contre le projet.
Le président du Parlement, Abbas Bonfoh, a justifié son refus par le fait qu’il avait reçu une lettre du président de l’UFC lui demandant d’examiner le statut du député Jean-Pierre Fabre (photo), exclu du parti le 12 août dernier.
M. Bonfoh a indiqué que la Commission des présidents se pencherait sur cette question dans les prochains jours et déciderait alors si Jean-Pierre Fabre est en mesure de conserver son poste de président du groupe UFC.
Ce dernier a aussitôt réagi en précisant qu’il avait à son tour écrit à Abbas Bonfoh pour lui signifier qu’il bénéficiait du soutien de 20 députés UFC et qu’il n’était pas de la compétence du président de l’Assemblée de gérer cette affaire.
« J’ai obtenu la présidence du groupe UFC au terme d’une élection. Personne ne peut me démettre et encore moins une lettre envoyée par M. Oympio », a ajouté Jean-Pierre Fabre.
M. Fabre n’a plus remis les pieds au Parlement depuis mars 2010.