Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC (opposition), a trouvé un nouveau bouc émissaire aux «problèmes politiques aigus» que traverse le Togo depuis plusieurs années. Il s’agit de l’armée.
L’ « immixtion des militaires dans le débat politique a contribué à asseoir le régime en place, mais surtout à bâtir l’histoire politique du Togo sur un tissu de mensonges », explique-t-il. Et M. Fabre d’évoquer l’assassinat de Sylvanus Olympio, l’agression terroriste du 23 septembre 1986 ou les événements de la lagune de Bè.
« Ce n’est ni la CVJR ni le CPDC qui apporteront le changement attendu par le peuple togolais », souligne Jean-Pierre Fabre qui, au passage, accuse les participants à ces deux institutions d’être « une bande d’affamés cupides ».