Politique

Gnininvi : donner du temps au temps

Léopold Gnininvi, le chef de la Convention Démocratique des peuples Africains (CDPA, opposition), a écrit vendredi au ministre de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona, pour lui faire d’un certain nombre d’observations concernant le projet de loi sur les manifestations publiques ; un projet dont la copie vient d’être justement d’être revue avant son envoi au Parlement.
Pour M. Gnininvi, le maintien d’un délai de 5 jours pour déposer la déclaration préalable est de nature à apporter « une entrave injustifiée et inacceptable au libre exercice de la liberté de manifester ».

Pas d'urgence

Son maintien constituerait un recul par rapport aux 48 heures observées  jusqu’ici.
La CDPA estime également que les manifestations dans les lieux privés doivent être soumis à un régime spécial.
La confection du texte définitif se fait dans la précipitation, pense Léopold Gnininvi. « Cela ne laisse pas le temps nécessaire pour aboutir à un document de qualité », assure-t-il.
« Ce projet de loi ne présente pas plus d’urgence que l’ensemble des reformes contenues dans l’Accord politique global (APG) », conclut le président de la CDPA.

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