Politique

IVG autorisée en cas de viol

Le Parlement togolais a adopté le 22 décembre une loi autorisant dans certains cas l'interruption volontaire de grossesse, notamment lorsqu'elle résulte d'un viol ou d'une relation incestueuse, a-t-on appris vendredi. Selon cette loi, l'interruption volontaire de grossesse est autorisée lorsque la grossesse est la "conséquence d'un viol ou d'une relation incestueuse".

Selon cette loi, l'interruption volontaire de grossesse est autorisée lorsque la grossesse est la "conséquence d'un viol ou d'une relation incestueuse". Cette loi permet également l'avortement, lorsque la "poursuite de la grossesse met en danger la vie et la santé de la femme enceinte" ou lorsqu'il existe une "forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité".

Les cas d'interruption volontaire de grossesse non conformes aux textes, "seront punis d'une peine d'un à dix ans de prison ferme et d'une amende allant de 500.000 à 3.000.000 F.CFA (762,25 à 4.573,47 euros)", souligne la loi.

L'ancienne loi en vigueur jusqu'à la semaine dernière et qui datait de 1920 réprimait la pratique de l'avortement sous toutes ses formes.

"Cette nouvelle loi permet au Togo de se conformer à la loi-type adoptée par les parlementaires de l'Afrique de l'ouest et du centre qui vise à mieux prendre en charge toutes les questions liées à la santé de la reproduction", a expliqué un député.

Les défenseurs du droit à l'avortement disent que l'interdiction d'avorter ne fait que pousser les femmes à avoir recours à des avortements pratiqués dans des conditions insalubres.

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