Politique

Kodjo favorable à une présidentielle à deux tours

Agbéyomé Kodjo, l'ancien Premier ministre togolais limogé par le président Eyadema puis gracié par Faure, se consacre désormais au parti qu'il a fondé, l'Organisation pour bâtir le Togo dans l'unité et la solidarité (Obuts). A l'approche de 2010, M. Kodjo formule quelques idées pour le scrutin présidentiel dont l'introduction d'un vote uninominal à deux tours. Un système avantageux pour les petites formations qui, pour le second tour, peuvent monnayer leurs voix au plus offrant.

Au Togo, la vie politique est dominée par deux grands partis, le RPT (au pouvoir) et l'UFC (opposition) et dans une moindre mesure par le CAR.Obuts préconise également que la Céni (Commission électorale nationale indépendante) soit composée de 15 membres ; 2 pour le chef de l'Etat, 6 pour l'Assemblée (tous partis confondus), 5 pour les partis ne siégeant pas à l'Assemblée mais ayant un candidat à la présidentielle et 2 pour la société civile.

Parmi les réformes suggérées par le parti d'Agbéyomé, avoir plus de 35 ans et moins de 75 pour se présenter à l'élection présidentielle.

On ignore pour le moment si M. Kodjo sera candidat en 2010.

Note de la rédaction

Après la publication de cet article, la « Cellule Communication du candidat Agbéyomé Kodjo» nous a fait parvenir un communiqué dans lequel il est indiqué que « Le 2 août 2008, date de la création de l'Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire (OBUTS) les congressistes ont investi Agbéyomé Kodjo comme candidat de leur formation à la prochaine élection présidentielle de 2010 ».

Le même communiqué affirme que « le Général Eyadema n'a pas limogé Agbéyomé KODJO, ce dernier a donné sa démission ». Obuts souligne que « le Chef de l'Etat, ne peut en aucun cas limoger un premier Ministre. Ce dernier ne peut quitter ses fonctions, que par le fait de sa propre volonté en remettant la démission de son Gouvernement, ou s'il subit une motion de censure votée par l'Assemblée nationale ».

Obuts rappele enfin que le chef de l'Etat n'a pas gracié Agbéyomé Kodjo, comme il est indiqué dans l'article, car « Avant d'être gracié, il eut fallu qu'il soit condamné, et ce n'est pas le cas de l'ancien Premier ministre (…) », indique le communiqué de cette formation politique.

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