Politique

L’atout sécuritaire

La piraterie maritime, le trafic de drogue opéré par mer et la lutte contre le terrorisme sont des préoccupations constantes du gouvernement togolais qui a annoncé, mercredi, la création d’un bureau d’information maritime pour le port autonome de Lomé (PAL) et à l’appontement de Kpémé. 

Le Togo, en vertu des standards internationaux, a l’obligation de créer une telle structure à même d’évaluer les renseignements concernant les menaces potentielles contre la sureté et de les échanger avec les autres Etats.

Selon le communiqué du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi, « ce bureau d’information maritime aura pour mission, entre autres, de collecter et d’analyser les renseignements concernant les menaces contre les navires en rade ou accostés, les marins ou les passagers, d’échanger et de fournir des renseignements liés à la sureté aux navires et aux installations portuaires susceptibles d’être touchés ». 

Plusieurs ministres vont piloter le projet, dont celui des Transports, de la Sécurité et de la Défense.

L’Afrique de l’Ouest est confrontée depuis quelques années à un vaste trafic de stupéfiants. Les cartels colombiens acheminent la cocaïne par bateau vers les ports de la région avant de réexpédier la drogue reconditionnée en Europe.

Quant à la piraterie maritime, c’est un phénomène relativement nouveau, mais en expansion. Des navires sont fréquemment attaqués par des commandos dans les eaux internationales au large du Nigeria, du Bénin, du Togo et du Ghana.

En photo : le ministre des Transports, Ninsao Gnofam

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