Politique

La Céni suivra les orientations de la classe politique

Jean-Claude Homawoo

Le Togo s’apprête à organiser en 2018 au moins deux scrutin, les élections législatives et locales, et peut-être un référendum constitutionnel.

Le temps est compté pour la Commission électorale (Céni). Sa mission est complexe. Elle a déjà pris du retard sur le calendrier initial en raison de la crise politique.

Mais le vice-président de l’institution, Jean-Claude Homawoo (UFC, opposition), se veut rassurant. Les délais seront tenus, affirme-t-il dans l’entretien qui suit.

Republicoftogo.com: Deux ou peut-être trois consultations électorales se dérouleront en 2018. La Céni est-elle prête à relever le défi ?

Jean-Claude Homawoo: Dire que tout aura lieu en 2018, rien n’est sur du moment où la classe politique est en discussion. Ce qui est certain à l’heure actuelle, c’est le scrutin législatif.

Il faut normalement un an pour organiser une élection de ce type. Nous sommes en retard, c’est évident. Le processus est si compliqué que nous devons maintenant redoubler d’efforts. A ce stade, tout dépendra de ce que dira la classe politique.

Nous ne sommes que des techniciens chargés de mettre en musique le dispositif. Au final ce sera au gouvernement de fixer un cap clair. 

Rappelez-vous qu’en 2010, la présidentielle avait été repoussée d’un mois. Tout cela pour illustrer mon propos et pour redire que rien n’est moulé dans le béton.

Republicoftogo.com : La composition de la Céni est-elle définitive ?

Jean-Claude Homawoo : Dans la vie, rien n’est jamais définitif.

Le dialogue politique à venir peut imaginer un reformatage du bureau de la Commission. C’est une possibilité et cela s’est déjà produit en 2013. Les représentants de l'opposition peuvent rejoindre le siège de la Céni à tout moment; ils le savent.

Republicoftogo.com : Vous évoquiez le dialogue politique à l’instant. Une partie de l’opposition a mis sur la table certains préalables. Quelle est la position de l’UFC à ce sujet ?

Jean-Claude Homawoo: Ce dialogue est un vœu ardent de l’UFC et de son président Gilchrist Olympio.

Il y a un problème qu’il faut régler par la discussion, sans animosité et sans haine.

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