Politique

La TVT passera au numérique en 2012

En cette fin d’année, le ministre de la Communication fait le bilan de l’action gouvernementale dans le secteur des médias : formation des journalistes, aide à la presse, modification du statut de la télévision publique. Il évoque également le rôle que doivent jouer les journalistes pendant l’élection présidentielle souhaitant
Republicoftogo.com : Où en est le projet de réforme du statut des médias audiovisuels publics ?
Oulegoh Kéyéwa : L’étude a besoin d’être approfondie. La mise en place d’un office implique de revoir le statut du personnel avec une nouvelle grille salariale ; il faut aussi réexaminer l’organigramme et équiper la chaîne en matériels performants.
Nous avons envoyé une mission au Mali et une autre se rendra bientôt au Burkina, au Bénin et au Sénégal pour voir comment ça fonctionne dans ces pays. On pourra s’inspirer ce ces différentes expériences.
Je dois souligner que la priorité aujourd’hui est de procéder à la numérisation de la radio et de la télévision.
C’est dans ce sens que j’ai effectué en décembre une mission de 10 jours en Chine pour discuter d’un partenariat. L’idée, c’est que Beijing nous aide dans l’acquisition d’équipements et dans la formation du personnel.
En 2012, la TVT devrait diffuser en tout numérique et la radio pourrait passer de l’analogique au numérique en 2015 pour être en conformité avec les standards de l’union internationale des télécommunications.
Republicoftogo.com : Les autorités ont accordé une aide à la presse d’un montant de 350 millions ; par ailleurs, une loi portant statut et attributions de la HAAC a été adoptée ; enfin, de nombreux séminaires ont été organisés pour les journalistes. La presse s’est-elle améliorée cette année et est-elle en mesure de couvrir avec rigueur la campagne électorale ?
Oulégoh Kéyéwa : En 2007, les médias ont prouvé leur capacité à couvrir des élections dans le respect des règles de la déontologie.
Je crois que les différents séminaires que nous avons organisé et le soutien financier accordé par le gouvernement à la presse permettront aux journalistes de mieux assumer leur responsabilité au cours de la période électorale.
Je ne doute donc pas de la capacité de nos médias à couvrir avec professionnalisme, l’élection présidentielle.
Je dois cependant souligner que les journalistes doivent éviter de se substituer aux observateurs, ce n’est pas leur rôle.

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