Politique

La vieille ficelle du CST

C’est désormais une habitude, le collectif d’opposants «Sauvons le Togo» a une fois encore passé outre les recommandations des autorités, qui pend en compte des impératifs de sécurité, pour fixer son propre itinéraire lors de la marche de vendredi.

Et ce qui devait arriver s’est produit, de jeunes provocateurs au sein du cortège s’en sont pris aux forces de l’ordre en crevant les pneus de véhicules de police et en tentant de forcer le cordon de sécurité.

« Face à ces provocations, les forces de l’ordre se sont vues dans l’obligation d’utiliser les moyens conventionnels en leur possession pour les disperser », souligne un communiqué du président de la Délégation spéciale de la commune de Lomé (l’équivalent du Maire).

Manifester est un droit, mais tout rassemblement doit se faire en coordination avec la police pour éviter les troubles et ne pas gêner l’activité des habitants.

Le CST refuse de se soumettre à ces règles élémentaires tout simplement parce que créer des incidents dans un cortège est toujours une occasion d’en imputer la responsabilité au pouvoir.

Une vieille ficelle exploitée par les opposants radicaux.

Voici le communiqué du président de la Délégation spéciale de la commune de Lomé

Ce jour 5 octobre 2012, le collectif sauvons le Togo a organisé sur sa demande une marche pour commémorer le 22è anniversaire de la revendication démocratique du peuple togolais. Suite à cette demande et les échanges de correspondance entre la municipalité et le collectif sauvons le Togo et le ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales, la municipalité s’appuyant sur des raisons de sécurité a proposé un itinéraire avec comme point de chute la place derrière le ministère des sports au lieu du palais de la justice.

Le ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales dans une correspondance du 3 octobre 2012 adressée au CST a insisté sur l’itinéraire proposé par la municipalité et a rappelé l’obligation de le respecté en vertu de l’article 9 de la loi du 16 mai 2011. Malgré les observations, le CST dans une lettre datée du 3 octobre 2012 a informé la municipalité qu’il ne respecterait pas l’itinéraire proposé.

La marche du 5 octobre 2012 a effectivement débuté sur l’itinéraire proposé par le CST malgré les différentes correspondances échangées et le communiqué de la municipalité du 4 octobre 2012. Au cours de la marche, les manifestants visiblement drogués se sont livrés à des actes de vandalisme en crevant les pneus des véhicules des forces de l’ordre et de sécurité après avoir forcé les barrages et tenté d’emprunter le boulevard Félix Houphouët Boigny côté ouest.

Face à cette provocation, les forces de l’ordre se sont vues dans l’obligation d’utiliser les moyens conventionnels en leur possession pour les disperser.

Le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé tient à rappeler aux organisateurs que les manifestations publiques doivent se réaliser de façon pacifique et dans le respect de l’article 12 de la loi n°2011-010 du 16 mai 2011 fixant les conditions d’exercice des libertés de réunion et des manifestations pacifiques publiques.  

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