L’Union des forces de changement (UFC, opposition) s’est déclarée hostile à un départ anticipé du président Faure Gnassingbé comme réclamé par la coalition de l’opposition.
Ce n’est pas démocratique. Il a été élu dans les règles et il doit achever son mandat (en 2020, ndlr). Ce que nous voulons, c’est qu’il fasse des réformes et on verra après. C’est avec lui nous avons signé l’accord de gouvernement et on ne peut pas lui demander de partir’, a déclaré mercredi Pierre Sambiani Jimongou, le secrétaire général de l’UFC.
La position du parti de Gilchrist Olympio est claire : l’accord n’a pas pour objet d’aider le régime à se maintenir au pouvoir indéfiniment, mais à réaliser sur 7 ans et en profondeur des réformes politiques, économiques et sociales qui profitent directement à la population
Pour l’UFC, pas question de manifester ou de faire du ‘suivisme’, la seule option pour des évolutions constitutionnelles passe par le dialogue.