Scènes de jalousie au sein de la classe politique togolaise. Certains partis de l’opposition n’apprécient guère l’accord RPT-UFC qui risque de les marginaliser. Le CAR, bien qu’invité par le Premier ministre à renter au gouvernement, dénonce l’ « arrangement » conclu il y a une semaine.
Kossi Amegnona, le président du groupe parlementaire du Comité d’action pour le renouveau, ne cache pas son inquiétude.
« Nous estimons que M. Olympio a tenu promesse, celle de contribuer à faire disparaître de la scène politique togolaise les autres formations politiques de l’opposition ».
Au passage, M. Amegnona règle ses comptes avec la formation dirigée par Gilchrist Olympio : « Ce que les gens oublient, c’est que l’UFC est une plaie politique au Togo et que ce parti a combattu par ignorance le CAR qui a toujours prôné le dialogue et le consensus ».
Et le député CAR d’ajouter : « Le CAR se demande si l’arrangement intervenu entre le RPT et l’UFC s’inscrit dans une logique d’un +partage du pouvoir+ au profit des dirigeants et militants de ces deux formations ou s’il s’agit d’un préalable qu’il fallait pour réaliser les réformes fondamentales dont le Togo a besoin (…) ».