L’Assemblée nationale n’est pas une représentation fidèle du peuple togolais. C’est le point de vue exprimé dimanche par Zeus Ajavon, l’un des représentants du CST. Cocasse quand on sait que ce collectif de partis d’opposition dispose de nombreux élus au Parlement élus démocratiquement en juillet dernier.
La nouvelle sortie tonitruante du politicien-avocat (ou l’inverse) au micro de Nana FM intervient après l’échange de courrier entre le leader de l’ANC, Jean-Pierre Fabre et le chef de l’Etat.
Ce dernier a pris acte de la demande d’un dialogue politique tout en rappelant à M. Fabre et à ses amis que l’Assemblée était le cadre le plus indiqué pour débattre utilement des réformes envisagées.
Pas satisfaisant pour Zeus Ajavon qui estime que tout dialogue doit passer par l’Accord politique global (APG) et non par le Parlement.
Minoritaires dans l’hémicycle, les opposants tentent de faire sortir le dialogue de la représentation nationale. La ficelle est un peu grosse.
Or, seuls les députés sont habilités à voter des réformes institutionnelles et constitutionnelles.