Politique

Le secret espoir de Jean-Pierre Fabre

"Afin de préserver la paix et la sécurité publique, toute manifestation à caractère contestatoire des résultats de l'élection présidentielle du 4 mars 2010 est strictement interdite sur toute l'étendue du territoire nationale", a indiqué jeudi le ministre de la Sécurité, Atcha Titikpina.
Mercredi soir, un nouveau rassemblement de l’UFC s’est terminé par des heurts après le passage à tabac d’un gendarme par les services de sécurité de ce parti.
Le député Jean-Pierre Fabre, candidat malheureux à l’élection présidentielle, joue la rue pour dénoncer le résultat de l’élection. Il annonce des manifestations à répétition avec le secret espoir que celles-ci dégénèrent pour démontrer à la communauté internationale la « cruauté du régime ».
La ficelle est un peu grosse et la tactique a déjà utilisée dans le passé par l’UFC.

Voici le communiqué du ministre de la Sécurité

Le mercredi 24 mars 2010, le Front républicain pour l’alternance (FRAC) et l’union des forces de changement (UFC) ont organisé en fin de soirée au siège de l’UFC un sit in qui a vu la participation de certains de leurs militants et sympathisants.
Au cours de cette manifestation, ces militants ont interpellé un gendarme en service de patrouille dans les environs qu’ils ont molesté sérieusement avant de lui retirer son arme et ses munitions. Il a fallu l’intervention de l’officier de patrouille pour récupérer le blessé et son matériel de service.
A leur sortie, les militants du Frac et de l’UFC ont envahi les boulevards du 13 janvier et Houphouë-Boigny en y empêchant la circulation par des pneus enflammés et des jets de projectiles divers.
La FOSEP a dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants et rétablir la circulation.
Face à ces actes de provocation, de vandalisme et d’atteinte à l’ordre public, la force sécurité élection présidentielle (FOSEP) a gardé son sang froid.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile rappelle aux responsables du FRAC et de l’UFC , les organisateurs et commanditaires de ces actes, que l’attitude de la FOSEP n’est pas un signe de faiblesse.
Afin de préserver la paix et la sécurité publique, toute manifestation à caractère contestataire des résultats de l’élection présidentielle du 4 mars 2010 est interdite sur toute l’étendue du territoire national.
Tout contrevenant à la présente disposition s’expose à la rigueur de la loi.

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