Politique

Le sexe des anges

Comme souhaité récemment par le chef de l’Etat, les discussions entre le Premier ministre et les représentants des partis politiques ont débuté jeudi. Il s’agit d’évoquer les réformes institutionnelles et constitutionnelles qui seront examinées par l’Assemblée nationale. Ces échanges ont pour objectif de recueillir les avis de la classe politique.

La concertation avec les responsables des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale a pris fin en début d’après-midi.

Tour à tour, les délégation de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition), du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) et de l’Union des forces de changement (UFC, opposition) conduite respectivement par Patrick Lawson (1er vice-président), Dodji Apévon (président du CAR) et Jean-Claude Homawoo (conseiller du président de l’UFC ont défilé dans le bureau d’Arth§me Ahoomey-Zunu.

Pour Patrick Lawson, il urge de revenir à l’APG (Accord politique global) en instaurant un cadre consensuel chargé de discuter des reformes politiques.

«L’APG prescrit le large consensus. Nous sommes persuadés que nous irons vers le consensus. Nous espérons que d’autres rencontres auront lieu pour que l’on traite du contenu de l’APG’.

REC

Avis partagé par le leader du CAR, Paul Dodji Apevon : ‘Les réformes doivent êtres discutés dans un cadre qui puisse permettre le consensus. Une fois ce consensus obtenu, alors l’Assemblée pourra en discuter’.

Mais l’UFC estime de son côté que l’essentiel des projets de réformes a déjà été discuté et approuvé par le CPDC rénové (Cadre de dialogue et de concertation).

‘L’UFC avec le réalisme et le pragmatisme qui la caractérise aujourd’hui pense que les réformes sont très importantes et doivent êtres faites assez rapidement. L’UFC ne veut plus se retrouver dans des prétendus cadres de dialogue où on va perdre du temps à décider du sexe des anges’, a déclaré Jean-Claude Homawoo.

D’autant, souligne le responsable de l’UFC qu’un travail important a été réalisé par le CPDC. C’est donc à l’Assemblée de se saisir du dossier.

Les discussions se poursuivront vendredi à la Primature avec l’Union pour la république (UNIR, majorité présidentielle) et l’ADDI (opposition).

Le Togo élira son président l’année prochaine. D’ici là, le pays doit se doter d’un cadre constitutionnel modernisé, notamment en ce qui concerne la limitation du mandat présidentiel. 

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