Patrick Lawson (photo), premier vice-président (dissident) de l’UFC, a accusé mercredi, le ministre de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona, « d’ingérence dans les affaires internes de l’UFC ».
M. Lawson a déclaré qu’une délégation composée de Jean-Pierre Fabre, de lui-même et d’autres responsables de l’UFC et du Frac, avaient été empêché par les forces de l’ordre de se rendre mardi matin à Tsévié pour une réunion avec leur bureau fédéral.
« L’artisan de cette lamentable opération est bien Pascal Bodjona dont le seul objectif est de restaurer le régime du parti unique qui a plongé le Togo dans des décennies durant dans le chaos et la misère », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : «Pascal Bodjona opte pour des manœuvres politiciennes parmi lesquelles le débauchage de Gilchrist Olympio et une ingérence intempestive et inacceptable dans les affaires internes de l’UFC ».
Depuis quelques semaines, la fébrilité dans les rangs des contestataires de l’UFC est palpable en raison de l’essoufflement de la mobilisation dans leurs rangs.
C’est dans ce contexte qu’il faut analyser les déclarations de Patrick Lawson destinées à entretenir un climat de contestation.