Politique

Les vérités de Jean-Claude Homawoo

Jean-Claude Atsu Homawoo

Une partie de l’opposition critique la démarche des autorités qui entendent procéder à une relecture du code électoral et à la création d’une Commission électorale plus technique que politique.

Pour Jean-Claude Atsu Homawoo, ancien vice-président de la Céni et  conseiller du président national l’UFC, il y a nécessité à faire évoluer l’institution, mais pas n’importe comment. 

Republicoftogo.com : Une Céni politique ou non, c’est le débat actuel. Quelle est la position de votre parti ?

Jean-Claude Atsu Homawoo : Je dois souligner avant tout que nous avons une bonne Céni. Le débat actuel est faussé par les egos des uns et des autres.

L’UFC est favorable à une relecture du code électoral devant conduire vers une autre forme de Céni. Nous souhaitons que les commissaires, représentants du pouvoir, soient remplacés par des représentants des corps constitués, notamment, les huissiers, les greffiers, les avocats, les enseignants, les pharmaciens et autres. Et le nombre doit être ramené à 8 contre 17 actuellement.

Ces personnalités n’auront pas de comptes à rendre aux partis de la majorité et de l’opposition.

De par le travail déjà effectué, on peut dire que la Commission électorale, est déjà technique mais ses animateurs sont dépendants d’une sensibilité politique ce qui est source de conflits potentiels.

Republicoftogo.com : Que reprochez-vous à l’actuel code électoral ?

Jean-Claude Atsu Homawoo : Il y a pas mal de choses à revoir, notamment le processus d’enrôlement des électeurs. Il n’est pas bien que des gens viennent s’inscrire sur les listes sur simple témoignage d’un notable.

Il faut aussi réexaminer la mise en place des démembrements de la Céni car, en l’état actuel, il arrive que des partis extraparlementaires arrivent à être plus représentatifs que les formations qui siègent à l’Assemblée.

Republicoftogo.com : L’UFC est-il toujours dans l’opposition ?

Jean-Claude Atsu Homawoo : Cette question m’amuse. Les critiques récurrentes de Jean-Pierre Fabre (ANC) ou de Yaowi Agboyibo à l’égard de Gilchrist Olympio sont motivées par la jalousie et par le fait de constater que le fondateur de l’UFC reste toujours très populaire.

Maintenant, je vous pose une question : est-ce que le fait de l’UFC soit ou non de l’opposition qui empêche les autres partis d’obtenir les réformes ?

La réponse vient d’elle-même. 

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