L’Assemblée nationale va reprendre l’examen du projet de loi relatif à la modification du code électoral. Ainsi en a décidé mercredi le conseil des ministres.
Tout en soulignant « la volonté de dialogue et de recherche de consensus », via les récentes concertations avec les partis politiques, et les discussions au sein du CPDC, il n’est pas possible pour le gouvernement de passer des mois à discutailler alors que les élections législatives et locales sont prévues au mois d’octobre.
Certaines formations prêchent pour leur paroisse en contestant le redécoupage électoral, d’autres réclament tout simplement des modifications de la constitution ; une attitude qui donne le sentiment d’aller au vote à reculons.
Logiquement, le gouvernement a confié aux élus du peuple le soin d’examiner les textes, puisque c’est à eux que revient la décision finale.
A chaque élection au Togo, ce scénario se reproduit en l’absence de maturité d’une partie de la classe politique.