Les Togolais n’en ont malheureusement pas fini avec les mouvements de protestation en tout genre. L’opposition appelle à une journée ‘Togo mort’ demain et c’est au tour du chef du PNP, Tchikpi Atchadam, de demander à ses sympathisants de descendre dans les rues les 4 et 5 octobre.
Invité jeudi d’une radio privée, il a rejeté toute idée de dialogue avec le pouvoir, mais il serait prêt à discuter à ses conditions.
C'est à dire un retour à la constitution de 1992 et le départ du président Faure Gnassingbé dont le mandat s’achève en 2020.
La population commence à être sérieusement lassée par ces cortèges à répétition et le climat d'hostilité - et souvent de haine - entretenu par les opposants et leurs relais sur les réseaux sociaux.
Un contexte, on l'a déjà écrit, peu favorable à la stabilité économique.