Politique

Mieux vaut cultiver le dialogue que la discorde

Cinq partis et deux organisations de la société civile ont salué samedi la démarche du gouvernement qui souhaite ouvrir un large dialogue avec l’ensemble de la classe politique. Une première réunion, destinée à fixer le cadre des discussions, s’est déroulée vendredi à la Primature.

Voici quelques unes des réactions recueillies après cette première journée.

Jean Claude Homawoo, Union des forces de changement (UFC, opposition)

Nous avons répondu favorablement à l’invitation du Premier ministre car nous estimons que la question des prochaines élections législatives et communales doit être évoqué en urgence. L’UFC estime que le CPDC rénové est un cadre convenable et qu’il fallait faire en sorte que tous les partis politiques significatifs et que tous les acteurs politiques y soient représentés. Il faut maintenant tout mettre en œuvre pour restaurer la confiance afin de préparer ces échéances dans la sérénité.

Certains partis politiques doutent de la qualité de certains textes électoraux. Chacun doit pouvoir faire des commentaires et apporter des améliorations. Tout doit pouvoir se discuter dans un cadre consensuel.

Georges Aïdam, Union pour la République (UNIR, majorité) 

Notre parti a compris qu’il est tant que le processus de dialogue politique démarre. Il doit être ouvert au plus grand nombre. En raison de la proximité des élections législatives et locales, ce dialogue doit être circonscrit dans le temps, ce qui oblige à identifier les points les plus importants à discuter. Le gouvernement a pris bonne note de nos suggestions.

Francis Ekon, Convention Patriotique Panafricaine (CPP, opposition)

Nous avons accepté ce dialogue car il est nécessaire de revoir certains points du code électoral. La discussion, le débat doivent être la règle dans ce pays.

Amadou Tadjidini, PDR (opposition)

Nous restons convaincus que le CPDC reste un cadre propice au sein duquel ont peut discuter valablement. Il n’est pas possible de vivre avec ce climat de tension. Mieux vaut cultiver le dialogue que la discorde.

Ourna Gnanta, Alliance (opposition) 

Nous avons exploré avec le Premier ministre les pistes de sortie de crise et les conditions pour un meilleur dialogue. Nous lui avons également demandé de libérer les sympathisants du CST arrêtés lors des récentes manifestations. Le PM s’est engagé dans ce sens.

Notre parti souhaite aussi que l’armée soit partie prenante dans le dialogue du début jusqu’à la fin. 

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