Politique

Ne pas trahir la confiance des électeurs

Le Bureau directeur de l’Union des Forces de Changement (UFC, opposition) s’est réuni il y a quelques jours pour examiner la question du groupe parlementaire UFC à l’Assemblée nationale.
En effet, plusieurs députés, élus en 2007 sous l’étiquette UFC, ont démissionné récemment pour rejoindre les rangs du nouveau parti créé par Jean-Pierre Fabre, l’ANC.
Pour les dirigeants de l’Union des Forces de Changement, ces derniers ne peuvent conserver leur mandant électif et doivent démissionner.
« (…) par un engagement public, confirmé par écrit, en date du 30 août 2007, les mêmes députés, alors candidats de l’UFC aux élections législatives, ont solennellement déclaré qu’ils démissionneront de l’Assemblée Nationale en cas de rupture avec le Parti, ou de transhumance politique », indique un communiqué officiel publié par le parti
L’UFC dénonce une « véritable escroquerie politique » de la part de ces députés dissidents et leur demande « avec fermeté (…) de renoncer à leur mandat pour ne pas trahir la confiance des électeurs ».
Voici la déclaration du Bureau directeur de l’Union des Forces de Changement

Le Bureau Directeur de l’Union des Forces de Changement (UFC) réuni en sa séance hebdomadaire du 8 novembre 2010, déclare ce qui suit :
1. Depuis la rentrée parlementaire d’octobre 2010, se pose avec insistance la question du groupe parlementaire UFC à l’Assemblée Nationale.
2. Dans sa déclaration en date du 27 septembre 2010, le Bureau Directeur s’était exprimé en confiant la Présidence du Groupe parlementaire UFC à l’Honorable Kokou AHOLOU et la Vice-présidence à l’Honorable Alexandre AKAKPO.
3. Par acte d’huissier en date du 12 octobre 2010, certains députés UFC ont signifié à « Qui de droit » leur démission de l’Union des Forces de Changement.
4. Or, par un engagement public, confirmé par écrit, en date du 30 août 2007, les mêmes députés, alors candidats de l’UFC aux élections législatives, ont solennellement déclaré qu’ils démissionneront de l’Assemblée Nationale en cas de rupture avec le Parti, ou de « transhumance politique ».
5. Le Bureau Directeur estime qu’il appartient au Bureau de l’Assemblée Nationale de statuer sur la situation des députés UFC transhumants.
6. Cependant, le Bureau Directeur de l’UFC tient à souligner qu’il s’agit d’un cas de parjure, particulièrement grave pour des élus sensés voter la loi. 
Il s’agit en fait d’une véritable escroquerie politique qu’il faut combattre par tous les moyens appropriés, afin d’éviter à notre jeune démocratie de sombrer dans la perversité.
7. Le Bureau Directeur de l’UFC demande donc, avec fermeté, aux députés démissionnaires du Parti, élus sur des listes UFC, de renoncer à leur mandat pour ne pas trahir la confiance des électeurs, et de laisser la place aux suivants sur les listes. Il en va de la dignité du mandat de Député et du crédit de l’Assemblée Nationale.

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