Politique

Non aux grossesses imposées

Les adolescentes victimes de leur ignorance

5.343 grossesses non désirées ont été répertoriées chez les adolescentes en milieu scolaire entre 2009 et 2012. Le chiffre réel est sans doute plus important. 7,3% des filles-mères ne sont pas encore majeures et 17,3% de la totalité des grossesses au Togo peuvent être considérées comme précoces. 

Des statistiques alarmantes.

Le gouvernement a lancé lundi en partenariat avec l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) un ‘Programme national de lutte contre les grossesses et mariages précoces chez les adolescentes en milieux scolaire et extrascolaire au Togo’. 

Les raisons de ce fléau sont multiples, explique Dédé Ahoéfa Ekoué la ministre de l’Action sociale, pauvreté, discriminations, manque d’information, faible accès aux services de santé, méconnaissance des outils de contraception, ignorance des parents,  etc…

Ces grossesses non désirées donnent lieu à des avortements souvent clandestins avec tous les risques que cela représente.

Le programme annoncé lundi doit favoriser une prise de conscience chez les jeunes et permettre de lutter contre un phénomène qui n’est pas acceptable.

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