Politique

Nouvelle génération

Le 28 janvier prochain se tiendra à Blitta, le congrès extraordinaire du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir) qui devrait entériner sa dissolution. 

C’est en tout cas ce que croient savoir certains journaux.

Si cette information est avérée, ce sera un évènement majeur car le RPT a dominé la vie politique pendant 43 ans depuis ce mois de novembre 1969 où, à Kpalimé, le président Gnassingbé Eyadema (décédé en février 2005) avait annoncé le lancement d’un parti-Etat, un « creuset national ».

Cette aile marchante a été l’unique force politique du Togo pendant plus de 20 ans. 

En 1990, à la faveur de l’introduction du multipartisme, le RPT s’est trouvé soudain confronté à d’autres partis créés dans la foulée de la conférence nationale souveraine, sans toutefois enregistrer une érosion significative de sa popularité. 

En 2005, à la mort du général Eyadema, c’est encore lui qui investit Faure Gnassingbé à la présidentielle, comme d’ailleurs en 2010.

Malgré son bel âge, le parti reste très bien implanté et assez performant, mais certains estiment qu’il a fait son temps.

La classe politique s’est renouvelée dans la majorité - ce qui n’est pas le cas chez les opposants. Les quadras qui sont aux affaires mènent une politique d’ouverture inspirée par le chef de l’Etat. Ils sont dynamiques, ouverts, rompus au dialogue.

Le RPT incarne-t-il ce nouveau courant ? Peut-il encore séduire les nouvelles générations ?

Autant de questions qui doivent tarauder l’esprit des dirigeants de ce parti.

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