Politique

OPA hostile sur le parti de Gilchrist Olympio

Les dissidents de l’UFC, Jean-Pierre Fabre en tête, tentent de mobiliser les Fédérations à quelques mois du congrès extraordinaire. L’objectif est de parachever l’OPA lancée en début d’année sur le parti. L’entrée de représentants de l’UFC au gouvernement est un prétexte de plus pour essayer de s’assurer le contrôle total de la plus importante formation de l’opposition.
Depuis mardi, Eric Dupuy, le chargé de l’information de l’Union des forces de changement, sillonne le pays afin d’obtenir le soutien de la base et des structures locales.
Et le responsable du mouvement n’hésite pas à brûler ce qu’il a adoré attaquant frontalement le fondateur et président du parti, Gilchrist Olympio.
Séduits au moment de l’élection présidentielle, de nombreux cadres et militants de l’UFC commencent pourtant à douter de la stratégie de Jean-Pierre Fabre. La manière dont il s’en prend à M. Olympio est jugée indigne pour au moins deux raisons. D’abord, Gilchrist Olympio est bien le détenteur authentique de la lutte pendant des décennies ; ensuite il n’est pas pour tradition en Afrique de s’attaquer aux aînés.
M. Fabre ne s’est pas privé de le faire excluant même de l’UFC son fondateur. Une décision qui n’a cependant pas de base légale, mais pour les militants, trop, c’est trop.
Le congrès pourrait donc réserver quelques surprises et ne pas aller dans le sens souhaité par Jean-Pierre Fabre et son petit groupe d’amis.

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