Politique

Olympio veut éclairer les électeurs

L'opposant togolais Gilchrist Olympio a assisté samedi au Conseil national de son parti, l'Union des forces de changement (UFC) dont les discussions seront axées sur les stratégies à adopter pour les prochaines élections législatives.

Ces législatives sont théoriquement prévues cette année, le mandat des députés s'achevant en octobre.Plusieurs centaines de militants et sympathisants de l'UFC vêtus pour la plupart de tee-shirts jaunes (couleur du parti) à l'effige de M.Olympio participent à ce Conseil dans un centre catholique de Lomé.

"Le conseil a pour tâche de définir les stratégies de mobilisation des populations togolaises autour des thèmes qui pourront éclairer les électeurs sur les enjeux des prochaines législatives", a indiqué M.Olympio.

M. Olympio a également mis l'accent sur la sécurité et la protection des candidats UFC durant la campagne électorale ainsi que sur "la sécurisation de la transmission des résultats".

L'UFC, qui a refusé de participer au gouvernement de l'opposant Yawovi Agboyibo, a promis début janvier de "se battre" pour que ce scrutin se déroule dans des "conditions de transparence et de sécurité".

Le gouvernement togolais, qui comprend plusieurs responsables de l'opposition, est issu d'un accord politique signé le 20 août à Lomé par tous les acteurs politiques et la société civile.

Les élections organisées ces dernières années ont fait l'objet de contestations suivies de violences notamment lors de la présidentielle d'avril 2005, au lendemain du décès du président Gnassingbé Eyadema après 38 ans de pouvoir.

Abordant le mode de scrutin, M.Olympio a indiqué que la préférence de son parti "va au mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours" au lieu du mode de scrutin de liste adopté vendredi par le Parlement. Les députés étaient auparavant élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour.

Des législatives "libres" et "transparentes" sont la principale condition posée par l'UE pour normaliser ses relations avec le Togo, rompues depuis 1993 pour "déficit démocratique".

Fils de Sylvanus Olympio, le premier président du Togo assassiné en 1963, Gilchrist Olympio qui vit en exil en France depuis 1999 est arrivé à Lomé vendredi soir.

Outre le conseil de son parti, M.Olympio animera un meeting à Lomé et fera une tournée dans certaines régions, notamment à Aného (sud), à Atakpamè (centre) à Sokodé et à Mango (nord).

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