La parité homme/femme en politique est souvent évoquée par les leaders de partis, généralement à l’approche d’élections importantes, mais elle est rarement appliquée. La France ou les Etats-Unis sont à cet égard de mauvais élèves.
Au Togo on veut faire beaucoup mieux. Le président Faure Gnassingbé a annoncé mercredi, en recevant les vœux du corps diplomatique, que le gouvernement soumettrait très prochainement un projet de loi à l’Assemblée en vue de favoriser, sur la base d’un vrai débat démocratique, l’adoption de la parité hommes/femmes pour l’accès aux fonctions électives.
Si les députés valident, le nouvel hémicycle comprendra autant d’hommes que de femmes.
Mais attention, la loi ne doit pas faire sienne le principe de discrimination positive, mais être basées sur les qualités morales et professionnelles des futurs élus.
Une femme peut être très compétente et un homme nul ; l’inverse est également vrai.