Gilchrist Olympio ne pourra pas venir à Lomé pour passer la visite médicale obligatoire en vue de la présidentielle du 28 février en raison d’un "mal de dos", a-t-on appris jeudi auprès de son parti.
"Notre président, actuellement aux Etats-Unis, souffre d’un mal de dos qui l’empêche de voyager. Il ne peut donc pas se soumettre aux formalités et examens qui exigent sa présence physique à Lomé les prochains jours", a déclaré Patrick Lawson, premier vice-président de l’UFC.
Selon la Constitution, "nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République s’il ne présente un état général de bien-être physique et mental dûment constaté par trois médecins assermentés, désignés par la Cour Constitutionnelle".
Dans ces conditions, l’UFC devrait désigner un autre candidat. On parle de Jean-Pierre Fabre (à droite sur la photo), le secrétaire général du mouvement, mais ce dernier ne semble pas faire l’unanimité dans les rangs de l’UFC.
« Fabre est un militant, un homme de manifestation, mais pas un politicien expérimenté », explique un cadre du parti.
Les élections présidentielles auront lieu au Togo le 28 février prochain.