Politique

Pas question d'interdire la transhumance

Ouro-Koura Agadazi

La question fait débat. Faut-il interdire la transhumance à l’origine de nombreux conflits, parfois violents, chaque année ?

Les déplacements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation. Mais les tensions entre éleveurs Peulhs et autochtones sont très fréquents.

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) est évoquée depuis mercredi à Lomé. Six pays de la région d’Afrique de l’Ouest, dont le Togo y ont adhéré.

Ce cadre de concertation doit être réactivité pour, d’une part, gérer durablement les ressources communes et, d’autre part, réduire les conflits.

Rien qu’au Togo, 5 victimes sont à déplorer lors de la dernière vague de transhumance dans les régions Maritime, des Plateaux et Centrale. 

TRAM

A ce bilan humain déjà très lourd, il faut ajouter la destruction de récoltes et des centaines de bêtes abattues. 

La réponse doit donc être régionale. La Banque mondiale a donné un coup de pouce financier pour venir en aide à 2 millions d’éleveurs transhumants. C’est un premier pas, mais sans doute pas suffisant.

Le Togo ne pourra accueillir en 2017 que 50.000 têtes de bétail, a indiqué le ministre de l’Agriculture Ouro-Koura Agadazi. Pas question toutefois d’interdire la transhumance.

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