Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC (opposition), qui a rencontré cette semaine des députés français membre du groupe d’amitié France-Togo en visite à Lomé, a tenu à informer ses sympathisants réunis samedi à la plage de Lomé sur la teneur de ses entretiens.
« Nous leur avons demandé pourquoi, ni l’Assemblée nationale française, ni le gouvernement n’avait réagit après l’exclusion des 9 députés ex-UFC ou quant le matériel informatique du parti avait été saisi par le pouvoir RPT au Césal au moment où l’on faisait le décompte des résultats des élections présidentielles du 4 mars 2010 », a déclaré Fabre.
Si la France intervient dans d'autres pays pour rétablir la démocratie, elle doit aussi le faire au Togo, a souligné Jean-Pierre Fabre ; une allusion à l’intervention en Libye.
« Nous avons également indiqué à la délégation que si elle est vraiment venue en amie au Togo, elle doit alors peser pour amener le pouvoir à se corriger sinon, elle sera considérée comme complice », a encore indiqué le chef de l’ANC assurant que son message avait été bien reçu par ses interlocuteurs.