Politique

Poursuite des négociations malgré les violences

Le gouvernement a fermement condamné samedi soir les actes de violences et de dégradations volontaires commis à Lomé et à Dapaong (Nord du Togo) ces trois derniers jours par des groupes d’individus qui ont profité du mouvement de grève déclenché par un groupe de syndicats de base.

Le communiqué invite les organisateurs et les meneurs à renoncer à ces comportements qui ne sont pas de nature à favoriser le climat de dialogue et de paix prôné par le chef de l’Etat. Le gouvernement réaffirme sa volonté de poursuivre les négociations avec l’ensemble des syndicats afin de trouver des solutions consensuelles pour l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires.

Des enseignants grévistes ont incité des élèves, parfois très jeunes, à descendre dans la rue pour tenter de donner plus d’ampleur à leur mouvement et pour susciter l’intérêt des médias.

Voici le communiqué du gouvernement

Depuis le mercredi 10  avril 2013, des groupes d’élèves manifestent dans certaines villes notamment à Lomé et à Dapaong en soutien au mouvement de grève lancé par des travailleurs du monde syndical. En dépit des appels au calme et à la retenue lancés par le gouvernement à l’endroit de toute la communauté éducative en général et des élèves en particulier, des manifestations de rue se sont poursuivies hier 12 avril 2013 dans la ville de Lomé où des groupes d’élèves ont tenté d’entraîner de forces leurs camarades des établissements privés laïques et confessionnels pour rejoindre leurs mouvements.

Ainsi au « Cours Lumière » ils ont réussi à pénétrer dans l’établissement, fracasser les tables bancs et briser des vitres des fenêtres.

Au Collège « Saint Joseph » ils ont escaladé les murs d’enceinte et lancé des projectiles brisant plusieurs vitres des fenêtres.

Au « Collège protestant de Lomé » et à « l’Ecole Alpha » leurs tentatives de déloger les camarades sont restées vaines.

Au collège « Notre dame des apôtres » des manifestants ont pu pénétrer dans l’établissement avant la fermeture de la grille. Ces derniers ont été appréhendés par la gendarmerie qui les a relâchés plus tard après avoir relevé leurs identités. D’autres élèves ont escaladé les murs, brisé les fenêtres et pénétré dans les bureaux en apportant des biens appartenant à la direction du collège. Sous le choc de ces actes, certains élèves piqué des crises et ont été rapidement secourus.

Un autre groupe a ensuite rejoint le carrefour Dekon pour poursuivre les manifestations perturbant ainsi  la circulation et empêchant la population de vaquer librement à leurs occupations.

Par ailleurs, ce même groupe a réussi à déloger les élèves de certains établissements privés et publics notamment « Savoir » à Bè-Kpota, « Révélation » près du garage Central et le Lycée de Gbényédji.

Face à cette situation, le gouvernement condamne fermement ces actes de violences, de vandalismes et de voie de faits et invite les organisateurs, les meneurs à renoncer à ces pratiques qui ne sont pas de nature à favoriser le climat de dialogue et de paix prôné par le chef de l’Etat.

Le gouvernement exhorte les élèves à la retenue et demande à leurs parents de tout mettre en œuvre pour les dissuader de prendre part à ces  manifestations de rue qui comportent beaucoup de risque.

Le gouvernement poursuit les négociations avec toutes les parties prenantes en vue de trouver des solutions consensuelles au problème posé.

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