Politique

Préalables

Isabelle Améganvi, l’une des responsables de l’ANC (opposition) semble mettre un peu d’eau dans son vin, mais modérément. Invitée lundi d’une émission en langue locale sur Victoire FM, elle a indiqué que son parti était prêt à un dialogue avec le gouvernement.

« L’ANC n’a jamais refusé un dialogue. Nous sommes toujours disposés à discuter des vrais problèmes du Togo et à opérer les réformes nécessaires. (…) Les discussions doivent se faire de telle manière qu’après l’élection, si c’est le pouvoir qui gagne, on l’accepte ou si c’est l’opposition qui gagne on l’accepte également ».

Toutefois, Mme Améganvi met des préalables à ce dialogue. Elle exige la libération des personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé et la réintégration des ex-députés UFC exclus de l’Assemblée pour transhumance.

Pour ceux qui n’ont pas suivi les épisodes précédents, un petit rappel s’impose. Le gouvernement a initié en 2012 une série de rencontres avec les partis de la majorité et de l’opposition à l’issue desquelles un consensus s’est dégagé sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles à mener. Mais l’ANC, comme d’ailleurs le CAR et la CDPA, ont toujours refusé d’y prendre part.

Seul le CAR est représenté au Parlement avec 4 députés. L’ANC, créée en 2010 par des dissidents de l’UFC, ne peut se targuer d’aucune représentativité faute de scrutin national depuis trois ans. Les élections législatives prévues dans les mois qui viennent seront donc un moyen pour ce parti de connaître sa véritable popularité auprès de l’électorat.

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