Politique

Préserver les intérêts des producteurs de maïs

Ouro-Koura Agadazi

Le prix du maïs a sérieusement augmenté. Les consommateurs se plaignent et accusent l’Ansat d’exporter les excédents vers les pays voisins. Faux répond le ministre de l’Agriculture. A peine 500 tonnes ont été acheminées au Ghana sur une production d’un million de tonnes. Si la hausse des prix est réelle c’est en raison d’une meilleure rémunération des producteurs. Il faut donc concilier les intérêts des uns et des autres.

Republicoftogo.com : Comment expliquez-vous la flambée des prix de maïs sur le marché alors que le pays enregistre des excédents ?

Ouro-Koura Agadazi : La production doit prendre en compte l’intérêt des paysans. Il faut développer cette approche afin que la filière puisse relancer la production l’année prochaine. Notre souci est de défendre les intérêts des producteurs et des consommateurs.

Republicoftogo.com : Quelle est la production actuelle ?

Ouro-Koura Agadazi : Le Togo produit aujourd’hui environ un million de tonnes et la demande est de plus en plus forte en raison de la démographie galopante. Les excédents sont de l’ordre de 150.000 tonnes et l’ANSAT va tout mettre en œuvre pour les commercialiser.

Republicoftogo.com : Le Togo est accusé d’exporter le maïs vers le Ghana alors que les prix sont à la hausse sur le marché local

Ouro-Koura Agadazi : Des producteurs ont effectivement exporté une infime  partie de leur production, de l’ordre de 520 tonnes sur les 20.000 réclamées par le Ghana. Ce volume n’influe pas sur les prix et la quasi totalité du maïs produit au Togo est destiné aux consommateurs togolais.

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