Agboyibo échappe de justesse à un coup monté

Après la réunion des leaders de l’opposition à Paris, Me Yawovi Agboyibo, candidat du CAR (opposition) à l’élection présidentielle, n’est pas tendre à l’égard de Kofi Yamgnane et de François Boko. « Il s’agit d’un coup monté par Boko, de concert avec Kofi Yamgnane, auquel le candidat du Car a échappé de justesse », a déclaré l’ancien Premier ministre jeudi à Lomé, ajoutant que Gilchrist Olympio lui-même « s’était s’est insurgé contre ce qui s’est passé à Paris ».

Voici le communiqué du CAR
Le CAR entend par la rencontre de ce jeudi 11 février 2010 avec la presse nationale et internationale rendre compte au public des deux événements qui ont marqué le séjour que son président d’honneur a effectué à paris les 9 et 10 février 2010.
Il s’agit :
D’une part, du coup monté à Paris le mardi 9 février 20910 par le colonel Boko de concert avec M. Kofi Yamgnane et auquel le candidat du car a échappé de justesse
D’autre part de l’entretien que le président national de l’UFC, M. Gilchrist Olympio a eu le mercredi 10 février 2010 avec le candidat du CAR en présence de M. Jean-Pierre Fabre, candidat désigné de l’UFC.
Le coup monté de paris.
Le dimanche 7 février 2010, M. Agboyibo a eu avec le colonel Boko une conversation téléphonique au cours de laquelle il lui a demandé d’être à Paris le mardi 9 février 2010 pour un entretien avec une autorité française au sujet de la situation politique Togolaise
Le lendemain 8 février M. Agboyibo a appelé M. Boko pour lui fait observer qu’il a appris qu’une machination serait en cours pour imposer une candidat unique de l’opposition et qu’il ne voulait pas se faire piéger. M. Boko jura par tous les saints que l’invitation qu’il transmettait n’avait rien n’avoir avec cette initiative.
Et c’est sur la foi des gages ainsi donnés que M. Agboyibo a pris dans la nuit de ce lundi 8 février à Cotonou un vol pour être à paris dans la matinée du mardi 9 février 2010.
Vers 13 heures, M. Agboyibo s’est rendu au lieu indiqué pour le rendez vous et fut consterné de se retrouver non pas avec l’autorité française annoncée mais dans une salle de réunion où se trouvait M. Kofi Yamgnane, Jean-Pierre Fabre et Kodjo Agbéyomé rejoint peu après Mme Brigitte Adjamagbo Johnson.
Sans nullement se soucier du contenu de son entretien téléphonique avec M. Agboyibo, M. Boko déclara que la rencontre est liée au scrutin présidentiel de 2010. M. Agboyibo eut du mal à contenir sa colère. Il le laissa toutefois évoluer pour voir là où il allait en venir. Le moment décisif arriva quand il déclara que s’il a fait déplacer à Paris les candidats de l’opposition en lice pour le scrutin présidentiel de 2010, c’était pour les emmener à se prononcer sur un document contenant les propositions pour le choix d’un candidat unique. Chaque candidat fut interpellé à s’engager à accepter comme candidat unique de l’opposition celui dont le nom viendrait à être proposé quelque soit le parti dont il serait issu.
Me Agboyibo a demandé à Boko pourquoi il lui a menti sur l’objet de l’invitation alors que les autres candidats reconnaissent qu’ils en ont été avisés et se sont préparés en conséquence. Il avoua avoir mal agi et présenta des excuses. Me Agboyibo a répliqué qu’il ne réalise guère comment il peut se permettre de remettre seul en cause sa désignation comme candidat du CAR à l’insu de son parti. A la suite de quoi il s’est retiré de la réunion.
Et c’est bien par la suite que Me Agboyibo a appris qu’après son départ, la réunion s’est poursuivie et a débouché sur le choix de Jean-Pierre Fabre comme candidat unique de l’opposition, l’attribution du poste de premier Ministre à M. Kofi Yamgnane et de deux postes de ministre d’Etat au parti de M. Agbéyomé.
L’entretien avec Gilchrist Olympio en présence de Jean-Pierre Fabre
Le lendemain du coup monté de Paris M. Agboyibo avant de repartir pour Lomé s’est rendu chez M. Olympio en vue de s’enquérir de son état de santé.
Il eu avec lui au sujet de l’élection présidentielle de 2010, un long entretien très intéressante d’abord à deux puis dans un deuxième temps avec la participation avec Jean-Pierre Fabre, candidat de l’UFC.
Lors de l’entretien en présence de Fabre, M. Olympio s’est insurgé contre ce qui s’est passé à Paris le mardi 9 février 2010 et a formulé à l’endroit de son parti des indications pour le choix du candidat unique.

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