Fabre : Pas question de préserver la paix !

Jean-Pierre Fabre a appelé dimanche à "la résistance" et a annoncé une marche mardi à Lomé "pour protester contre les résultats frauduleux", selon lui, du scrutin présidentiel du 4 mars au Togo, remporté par le président sortant Faure Gnassingbé.
« (…) Monsieur Jean-Pierre Fabre, président élu par le peuple souverain, nommera le moment venu un Premier ministre, chargé d'entreprendre des négociations et des consultations », peut-on lire dans un communiqué publié par le Front Républicain pour l'Alternance et le changement (FRAC) qui rassemble, notamment l’UFC et de petites formations d’opposition.

Le candidat malheureux de l’UFC a répondu aux questions des journalistes, dont celui de republicoftogo.com.

Voici des extraits de l’entretien
Vous dites que les résultats proclamés par Taffa Tabiou, le président de la Céni sont frauduleux. Et pourtant, le vice-président de cette institution, Jean-Claude Homawoo est de votre parti et a assisté à toutes les phases du processus.
Jean-Pierre Fabre : Il est vice-président de la CENI et non vice-président de l’UFC. Dans le parti il est un conseiller et je ne sais pas quel rang il occupe. S’il est encore à l’UFC, je m’interroge. De toute façon, quant tout ceci va passer, il y a des choses qui vont se faire et chacun aura les récompenses et les sanctions de ses actions. Vous savez bien que nous avons été naïfs d’accepter une telle configuration de la Céni. Le RPT est majoritaire. Pour la majorité RPT de la Céni, le chien aboie la caravane passe et quel que soit les propositions que font nos représentants, ils passent outre. Ils ne sont pas écoutés. Je me demandais s’il valait la peine d’être en minorité à la Céni.
Vous avez rencontré samedi dernier le chef de la mission des observateurs de l’Union africaine, l’ancien président Obasandjo. Ne vous a-t-il pas invité à préserver un climat de paix ?
Jean-Pierre Fabre : (…) Moi je lui ai répondu que ça c’est niet chez moi parce que je pense que nous sommes investis de la mission de libérer notre pays. Alors si nous laissons faire l’éloge de la résignation notre pays restera comme ça. Les Gnassingbé feront un siècle au pouvoir et personne ne leur fera rien du tout. Et donc les conditions dans lesquelles ont prend part aux élections, nous devons lutter pour les faire partir.
Jusqu’où ira votre contestation ?
Jean-Pierre Fabre : Vous allez voir dans les prochaines heures

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