Fabre se croit encore en 1990

Incorrigibles. Les partis d’opposition au Togo se comportent encore comme si l’on était à l’ère des démocratisation poussives du début des années quatre vingt dix.
Prenez Jean-Pierre Fabre, le candidat de l’UFC ; il ne trouve rien de mieux que d’annoncer vendredi sa victoire à la présidentielle avec un score de 75 à 80% des voix, sans attendre la publication officielle des résultats par la Céni.
Or, les premiers résultats partiels obtenus montrent une large victoire du président sortant, Faure Gnassingbé, qui grignote même des voix à l’UFC dans ses fiefs traditionnels comme Bé.
L’objectif de M. Fabre est sans doute de faire sortir ses militants dans la rue sur le thème « On nous a volé notre victoire » et de créer le chaos. Du déjà vu au Togo, malheureusement.
Une attitude regrettable d’autant que les observateurs européens, qui tiendront samedi une conférence de presse, ne manqueront pas de se féliciteront de la bonne tenue du scrutin et d’un dépouillement exemplaire par la Céni.
Un dépouillement qui, n’en déplaise à Jean-Pierre Fabre, donne la victoire au à Faure Gnassingbé.

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